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Réforme des épreuves du bac : fin de l'égalité des candidats
La réforme du bac à la rentrée 2019 pose de nombreux problèmes d'équité entre les candidats d'un examen qui de fait n'a plus rien de national.
- la prise en compte du contrôle continu incite les enseignants à surnoter pour garantir un meilleur avenir à leurs élèves tout en mettant les élèves davantage sous pression
- les épreuves communes organisées localement dans les lycées occasionnent des fuites de sujets (un professeur avantagera sa classe en lui disant quoi réviser voire quoi rédiger)
- elles occasionnent des tensions délétères dans les équipes de correcteurs en mettant certains professeurs en concurrence, par exemple, ceux qui surévalueraient pour satisfaire les parents et ceux qui sous-évalueraient
- l'anonymat est beaucoup plus difficile à respecter
- les candidats des épreuves communes traitent des dizaines de sujets différents issus des banques de sujets, certains plus faciles que d'autres
- lors des épreuves terminales de spécialité, à cause de la complexité de l'organisation, les candidats d'une spécialité traiteront des sujets différents selon qu'ils passent l'épreuve de cette spécialité le premier jour ou le second jour : de fait ils ne passent pas le même examen
L'égalité républicaine est ainsi rompue, alors qu'il était possible de faire en sorte que les tous les candidats de France passent les mêmes épreuves avec les mêmes sujets.
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