Grenelle de l'éducation
Espace dédié à l'expression
Favoriser le développement personnel des élèves.
Nous développerons quelques suggestions directement applicables par les établissement scolaires, afin de valoriser la réussite des élèves. Dans un premier temps, concentrons-nous sur le développement des enfants.
Tout d’abord, il parait primordial de faire converger l’ensemble des apprentissages sur un développement pérenne. Il est tout aussi important d’étendre harmonieusement ces développements ; ceci permettant autant l’épanouissement, que la révélation du plein potentiel de l’enfant.
Le développement personnel dresse l’assise des apprentissages. Il comprend d’une part les développements émotionnel, affectif, introspectif, artistique, créatif, sportif ; visant à élever l’estime et la confiance en soi des enfants, mais aussi leur amour propre, si primordial quant à la vie en communauté. D’autre part il comprend les développements intellectuel et spirituel - à travers l’éveil de l’émerveillement et de la gratitude - lesquels mènent tout droit à une certaine curiosité dont émanent de multiples questionnements ; ces derniers gratifiant ô combien une reconnaissance de la vie et un approfondissement de l’être. Le développement personnel forme le pilier de l’enracinement de l’enfant. Une fois la semence établie et les premières racines prêtes à proliférer, la plante assure une meilleure tenue, une meilleure croissance et une meilleure résistance. Pour perpétuer cette métaphore ; les racines, du fait de la bonne santé de leur plante, vont pouvoir s’entremêler les unes aux autres.
Ainsi le développement personnel de l’enfant va pouvoir participer au développement humain, interpersonnel, sympathique et empathique d’une communauté. Dans ce sens, il parait primordial de favoriser le développement personnel et l’entraide, au travers d’activités para-scolaires (cuisine, jardin, musique, activités physiques, activités artistiques, activités manuelles...), de séances de méditation et de relaxation, de cours d’empathie et de philosophie dès l’enseignement de premier degré.
De surcroît, ces enseignements d’ouvertures et activités para-scolaires (visites culturelles, travaux de groupe, découvertes des orientations professionnelles...) pourront encourager les élèves à s’ouvrir au monde, et à développer leur curiosité. Les enseignants pourront profiter de ces activités pour concrétiser davantage les apprentissages vus en classe. Ces actions permettront de démontrer la portée des apprentissages proposés, afin d’encourager les élèves à s’investir et à apprendre. Ils pourront par la suite, entretenir la curiosité des élèves les plus motivés en leur proposant des contrats de travail, du travail supplémentaire ou en leur faisant quelques recommandations.
Ensuite, il parait crucial de présenter aux jeunes élèves les attendus des professeurs, mais aussi de leur apprendre à apprendre avec la présentation de méthodologies de travail, par exemple. Qui plus est, les enseignants pourront permettre aux élèves de développer leur confiance en eux en leur expliquant notamment que les notes reçues ne sont pas représentatives de leur potentiel, mais bien de leur travail.
Enfin, il serait bénéfique, dans la mesure du possible, de mettre en place des temps de parole et d’échange entre élèves et enseignants, notamment pour les élèves porteurs d’une atypie (troubles dys, trouble anxieux, TSA, TDAH, TOC, HPI...) pouvant se transformer en trouble des apprentissages lorsqu’elle n’est pas prise en compte. Là aussi, du travail supplémentaire en classe pourra être proposé pour les élèves les plus avancés et désireux d’apprendre. Afin de canaliser la vitalité des jeunes enfants, un système de jetons pourra être proposé pour modérer le nombre d’interventions par élève et par journée (un jeton pour une intervention, une question).
Le fonctionnement précédemment exposé s’inspire du système finlandais, selon lequel chaque élève est en mesure d’apprendre et de réussir, pourvu qu’on lui en donne suffisamment les possibilités et qu’on lui offre un soutien adéquat. Notons que la Finlande s’est classée au 7ème rang du classement PISA 2018, là où la France s’est classée 23ème. Pourtant, les heures de classe et de devoirs sont largement réduites pour favoriser le développement spirituel, culturel, physique, et empathique des élèves à travers de nombreuses activités para-scolaires. Malgré que ce système soit largement encouragé par un État-providence particulièrement généreux, la Finlande est encore reconnu comme le pays le plus heureux du monde (ONU, 2018).
Ne pourrions-nous pas nous en inspirer, ne serait-ce que pour leur pédagogie ?
Signaler un contenu inapproprié
Ce contenu est-il inapproprié ?
Partager: