Grenelle de l'éducation
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Pouvoir préparer l’agrégation interne est une réelle opportunité de remise à niveau scientifique et, même en cas d’échec au concours, permet un renouvellement de nos pratiques - et du regard porté sur nos pratiques. Pourquoi dans ce cas ne pas demander aux candidats non pas 5 ans mais 15 ans d’ancienneté ?
De même, pourquoi demander à des enseignants, pour subir les épreuves, d’abandonner leurs classes en janvier - moment des EC par exemple ou alors que les épreuves de spécialité deviendront plus réelles pour les élèves et leurs sollicitations plus grandes? Alors que janvier est également un mois marqué par les intempéries -pas seulement dans les territoires ultramarins comme il y a quelques années suscitant un report des épreuves-rejoindre le site pressenti peut se révéler complexe. Tous les candidats, sont déjà en poste, ils ne résident pas tous dans la métropole régionale ou à 20mn du site du concours. Pourquoi demander à certains candidats d’affronter, en hiver , à un moment où les organismes sont fragiles, parfois plus de deux heures de conduite avant de composer pendant 7 heures - et d’aborder pour les candidats inscrits en Histoire Géographie leur troisième épreuve après 12h30 de conduite en plus des 14 heures d’épreuve -communes à tous-? Pourquoi ne pas pouvoir choisir au moment de l’inscription le site le plus proche de sa résidence (Marseille plutôt que Nice pour certains enseignants varois ou Amiens plutôt que Lille pour certains enseignants du Pas-de-Calais)?
Pourquoi ne pas laisser les enseignants présenter ce concours à la fin des vacances d’été - comme ce concours avait été pensé pour les premières sessions ? Le calendrier de formation pour les écrits pourrait démarrer en novembre voire en janvier et la préparation à l’oral en septembre.
D’une manière plus spécifique pourquoi maintenir la session cette année alors que le contexte creuse les inégalités entre les candidats - alors qu’il y a un couvre-feu, une impossible restauration chaude le soir et que les enseignants -même « fragiles »- ne sont pas vaccinés -?
La continuité pédagogique a nécessité des adaptations multiples, la fatigue a été accrue par l’hybridation, les élèves ont d’autant plus besoin de voir leurs enseignants une semaine sur 2 et non une fois par mois. C’est un concours visant une promotion et non un recrutement, pourquoi ne pas avoir reporté la session 2021 à l’été, ou avoir annulé en doublant le nombre de postes mis au concours en 2022?
Autre forme de promotion : la liste d’aptitude... pourquoi avoir été formateur de formateurs - même dans une autre académie - ne permettrait pas de pouvoir être inscrit sur cette liste - alors que les critères restent souvent obscurs pour le commun des certifiés ?
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