Grenelle de l'éducation
Espace dédié à l'expression
La priorité numéro 1 pour un metier qui se meurt
Le corps enseignant est dévalorisé dans la fonction publique à deux niveaux :
- dans sa catégorie A, ils sont moins rémunérés que les autres catégories A de la fonction publique. Pas/Peu de prime et un salaire de base inférieur de presque 30%. Il y a même des agents de la fonction publique de catégorie bien inférieure qui sont mieux rémunérés à certaines périodes (ex : un agent Pénitentiaire, recrutement BAC, commence sa carrière avec un salarié supérieur à un prof débutant à BAC +5)
- le gel du point d’indice cumulé à l’inflation (même légère) depuis plus de 15 ans, fait que le pouvoir d’achat a fondu comme nulle part ailleurs. La perte se chiffre à plusieurs milliers d’euros durant la période pour les plus anciens, et au minimum à plus de 100€ par mois en moyenne.
La soi-disante revalorisation annoncée il y a 15 jours est anecdotique et presque humiliante. Ne concerne qu’un tiers des enseignants, est ridiculement basse et la prime informatique à 150€ annuel est... tout juste symbolique (en comparaison des besoins technologiques de la profession).
Enfin j’ajouterai que les augmentations faramineuses faites aux cadres non enseignants de l’EN (recteur, IPR, DASEN, etc...) durant l’été 2020 ont été ressenties comme un mépris insupportable envers les enseignants du terrain.
Il est donc temps de mettre le paquet, car la reconnaissance de la hiérarchie étant déjà inexistante (quand elle ne tourne pas au harcèlement). Il faut revaloriser les salaires significativement (+25% minimum, +35% logiquement) car le métier d’enseignant se meurt : demissions en constante augmentation, burn-out, nombre de candidats au concours en chute libre, suicides (1 par semaine dans la profession), etc...
Agissez, réagissez
Fortement, concrètement
(Un enseignant non syndiqué)
Signaler un contenu inapproprié
Ce contenu est-il inapproprié ?
Partager: