Grenelle de l'éducation
Espace dédié à l'expression
La mobilité où comment perdre plus que ce que cela nous apporte?
Constat: La mobilité à l'international reste un parcours du combattant et une prise de risque inconsidérée au vu de du soi disant "épanouissement professionnel" tant vanté dans les BO quand on n'est pas célibataire sans enfants.
Il y a d'abord peu d'offres permettant à une famille de remplir les conditions demandées (le conjoint doit forcement se mettre à disposition ou alors risque de ne pas pouvoir travailler facilement en suivant même étant éducation nationale: différences entre les degrés). Les programmes d'échanges pour un couple inter degré sont quasi inexistants. La prise en charge du déménagement ou des voyages nécessaires pour aller prendre son poste nécessite des pages et des pages de rapports et de justifications quand elle existe! (Québec non, codofil prime donnée 1 an après?). L'agent doit toujours payer avant (on me conseillait d'avoir 15000 euros de coté avant de partir, étant bac+5 sous payé, c'est pas possible desolé) et espérer une compensation (50% pour etre gentille) ensuite. Ce n'est pas à la hauteur quand on veut vanter une mobilité des agents.
De plus pour ceux qui sont en poste fixe et qui voudrait mettre à profit leur expérience ailleurs et bien quand vous revenez, vous avez tout perdu et devez recommencer la galère des mutations et des postes fractionnés.
Contribution: créer une possibilité de "détachement professionnel" sans perdre les avantages acquis avant (poste fixe, points d'ancienneté...) Avec cela beaucoup d'agents seraient enfin tentés d'avoir une vraie mobilité (meme si cela coute de l'argent et désorganise la sphère familial pendant un temps) et l'expérience acquise serait vraiment mise à profit quand ils intègrent leur établissement d'origine. le retour est moins anxiogène donc la mobilité plus sereine.
Signaler un contenu inapproprié
Ce contenu est-il inapproprié ?
Partager: