Grenelle de l'éducation
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Les enseignants du premier degré doivent être soutenus par leur hiérarchie. Les modes d'évaluation devraient être revus. La relation enseignant-inspecteur n'est pas identique à celle d'un élève avec son maître. De manière générale, les inspecteurs devraient être plus à l'écoute et ils devraient toujours avoir en tête ce qu'est une classe, le quotidien vécu par l'enseignant qui devient de plus en plus difficile. Ils devraient faire preuve d'empathie, de compréhension mais aussi d'humilité. L'évaluation lors de la venue dans une classe devrait être formative. Le travail quotidien d'un enseignant est déjà très conséquent alors pourquoi imposer des documents (cahier journal toiletté, fiche de préparation impeccable) s'ils ne servent pas à la pratique réelle de l'enseignant (dans le cas où l'enseignement serait efficace). Les méthodes de travail selon les enseignants peuvent être très différentes, pourquoi l'alourdir avec des formalités administratives. Pourquoi ne pas prendre en compte les supports écrits voire même les brouillons et échanger avec bienveillance, avec l'enseignant après l'exposition du cours.
Par contre, dans le cas où un enseignant ne serait pas capable de gérer une classe de manière objective ou n'aurait pas une maîtrise de la langue française suffisante alors il faudrait lui proposer un ou plusieurs stages de formation et le cas échéant si la situation ne s'améliore pas, une réorientation professionnelle mais pas des renouvellements répétitifs surtout lorsqu'ils débutent car c'est l'image du corps enseignant qui en pâtit, son équipe et bien entendu les élèves.
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